La pollution de l’air intérieur est-elle un gros problème ?
La qualité de l’air intérieur (QAI) donne la mesure de la qualité de l’air à l’intérieur et autour des limites d’une structure en béton. La QAI affecte le confort, la santé et la productivité des occupants du bâtiment. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) considère la pollution de l’air intérieur comme le plus grand risque pour la santé environnementale au monde.
L’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) a publié une étude décrivant la pollution de l’air intérieur comme la cause de 1,6 million de décès prématurés en 2017. Ce qui est stupéfiant, c’est qu’elle a même dépassé en nombre les décès par homicide (environ 400 000) la même année par quatre fois ! Ces données soulignent à quel point la pollution de l’air intérieur peut être horrible, ce qui en fait l’un des tueurs les plus brutaux au monde.
La pollution de l’air intérieur est un facteur de risque mondial qui peut nous mettre en danger et remettre le monde sur pied. Cependant, la population des pays à faible revenu est la plus sensible aux effets néfastes de la pollution de l’air intérieur. C’est le principal facteur de risque de leur décès prématuré en raison du manque d’accès à des carburants plus propres.
Quelle différence la combustion de combustibles solides crée-t-elle ?
La combustion de combustibles solides pour la cuisine et le chauffage est le principal contributeur à la pollution de l’air intérieur. Leur combustion libère des gaz toxiques comme le CO et les COV qui rendent l’air irrespirable et induisent de nombreux problèmes de santé. Le revenu est crucial pour déterminer l’accès à l’énergie et ses sources. Les pays à très faible revenu ont tendance à s’appuyer sur des sources conventionnelles telles que les excréments d’animaux, le bois de chauffage et les résidus de récolte. Avec une augmentation marginale du revenu brut d’un pays, le choix du combustible se déplace vers d’autres sources telles que le charbon et le charbon de bois. Les personnes résidant dans les zones rurales où les revenus sont relativement plus élevés ont également recours à ces sources. Seulement 60 % de la population mondiale totale a accès à des carburants propres comme le GPL, l’éthanol, le biogaz et l’électricité. Par conséquent, la dépendance aux combustibles solides et l’impact qui en résulte sont plus importants dans les pays à faible revenu.
Ainsi, le besoin de l’heure est d’opter pour des carburants plus propres et plus verts. Par exemple, la cuisson à l’énergie solaire est non seulement inépuisable, mais aussi une option rentable et durable. Cela permettrait aux pays d’atteindre leurs objectifs de réduction efficace de leur empreinte (Accord de Paris). Il contribuera également à l’amélioration et à la pureté de la qualité de l’air intérieur.
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