Les composés indésirables dans l’air perturbent la normalité et le bien-être de l’atmosphère, ainsi que ceux des êtres vivants. Toute perturbation physique, chimique ou biologique de l’air peut être considérée comme une pollution atmosphérique. Quand on pense à la pollution de l’air, on pense surtout aux dommages causés aux humains. Nous avons souvent tendance à oublier l’effet de la pollution de l’air sur les plantes et les animaux.
Effet de la pollution atmosphérique sur les plantes
Les polluants sont principalement absorbés par les plantes à travers leurs feuilles. Une pénétration mineure à travers les tiges et le tronc est également possible. Le polluant doit d’abord traverser la « couche frontière ». Il correspond à la couche d’air qui n’est pas remuée à son contact, avant d’atteindre la feuille. La taille et la structure de la feuille et la vitesse du vent influencent l’épaisseur de cette couche. Son épaisseur est de l’ordre du dixième de mm. Après pénétration, la réaction physiologique des plantes à la pollution de l’air sera déterminée par deux facteurs :
- Les caractéristiques de la plante
- Le genre de pollution
1. Pluie acide
- Réduit le nombre d’éléments nutritifs du sol accessibles
- Endommager les systèmes de racines et de pousses
- Croissance des cascades
Bien que certaines espèces végétales et animales soient tolérantes aux changements de pH, dans un écosystème lié, cela peut perturber la chaîne alimentaire et potentiellement anéantir une espèce entière.
2. Épuisement du bouclier d’ozone
On prétend que les plantes et les animaux meurent en raison du processus de destruction «indirecte» de l’appauvrissement de la couche d’ozone. Selon une étude, le trou dans la couche d’ozone a effacé près de 30 % des espèces végétales. La plupart des plantes sont affectées par l’ozone (O3), qui provoque des ulcères foliaires. Il peut également pénétrer dans les stomates (trous de respiration des plantes) et décomposer directement les cellules végétales. L’O3 peut potentiellement entraîner une croissance altérée et, dans le pire des cas, la mort. Des dommages modérés à l’ozone peuvent être observés sur les feuilles de pomme de terre sous forme de taches brunes. Le rayonnement UV a inhibé la photosynthèse, accéléré l’évaporation et provoqué des modifications génétiques chez les plantes.
3. L’ozone au niveau du sol
La respiration des plantes est inhibée par les molécules d’ozone près du sol. Ils obstruent les ouvertures des feuilles où la respiration a lieu. Une plante ne pourra pas faire de photosynthèse si elle ne respire pas et ne pourra donc pas pousser. Il a été signalé en 2014 que la pollution de l’air par le noir de carbone et l’ozone troposphérique avait réduit de près de moitié les rendements agricoles dans les zones les plus touchées en 2011 par rapport aux niveaux de 1980 dans les districts les plus touchés.
4. Azote excessif
L’azote est un élément nutritif nécessaire aux plantes. Mais l’augmentation des quantités de dépôts d’azote dans l’atmosphère peut mettre les écosystèmes sous pression. L’excès d’azote fonctionne comme un engrais. Cela profite à certaines plantes tout en désavantageant d’autres. Cela entraîne un déséquilibre des écosystèmes naturels, avec des conséquences à long terme telles que :
- Changements dans les espèces végétales et animales
- Une augmentation des épidémies de ravageurs et de maladies
- Perturbation des processus écosystémiques tels que le cycle des nutriments et la fréquence des incendies
5. La pollution terrestre
Les métaux lourds et autres polluants atmosphériques qui se déposent sur le sol influencent initialement le fonctionnement des racines. Ils interfèrent avec la capacité de la plante à acquérir les ressources du sol. La réduction de l’acquisition des ressources aura un impact sur le développement des plantes. Cela est dû aux changements dans l’allocation des ressources aux différentes structures de l’usine. Au niveau écologique, la pollution peut altérer l’équilibre compétitif entre les espèces présentes. Cela entraîne des changements dans la composition des espèces végétales. Un rendement économique réduit peut être le résultat de ces changements dans les agroécosystèmes.
Effet de la pollution atmosphérique sur les animaux
1. Comportement animal modifié
Il a été démontré dans un nombre croissant d’études que les polluants provoquent un comportement étrange chez les animaux. Les perturbateurs endocriniens, les métaux lourds et les PCB ont un impact direct sur le comportement social et d’accouplement des animaux.
2. Maladies et mortalité
L’impact est généralement indirect, mais il tue progressivement les animaux en modifiant les systèmes biologiques. Les polluants dans l’air altèrent la fonction endocrinienne, endommagent les organes et réduisent le succès de la reproduction. L’exposition à long terme aux contaminants peut stimuler les maladies neurodégénératives.
3. Perte de biodiversité
La structure et la fonction fondamentales des écosystèmes sont altérées par la pollution de l’air. L’excès de dépôt d’azote sous forme d’ammoniac est l’un des facteurs de stress les plus importants pour la biodiversité. La biodiversité est importante pour les animaux car sa perte peut entraîner des changements dans la chaîne alimentaire et l’extinction de certaines espèces. De plus, la perte de biodiversité peut potentiellement augmenter le danger de maladies infectieuses.
4. Changement dans la répartition des espèces
Un changement dans l’abondance d’une espèce peut être causé par la pollution atmosphérique industrielle. Par exemple, l’augmentation des niveaux d’aluminium peut causer :
- Extinction de certaines espèces de poissons
- Permettre aux espèces d’insectes de prospérer
- Profitez des canards qui se nourrissent d’insectes.
Cependant, les aigles, les balbuzards pêcheurs et d’autres créatures piscivores peuvent souffrir de cette perte.
5. Manger des plantes avec des polluants
Lorsque les animaux mangent des plantes enrobées de particules, ils sont empoisonnés à l’arsenic. Chez les animaux de compagnie, le saturnisme provoque une pneumonie et une perte d’appétit. De plus, les pesticides peuvent causer des difficultés respiratoires, de la somnolence, des spasmes musculaires, des vomissements et une perte de coordination chez les animaux.
Voici quelques-uns des effets de la pollution de l’air sur les plantes et les animaux