La crise mondiale de la pollution de l’air a atteint des niveaux alarmants, de nombreux pays connaissant une détérioration significative de la qualité de l’air. En 2024, les lignes directrices de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’index de qualité de l’air (AQI) offrent une image claire des risques pour la santé environnementale auxquels sont confrontés divers pays. Ce blog examinera les 10 pays les plus pollués, en se concentrant principalement sur les classements AQI tout en utilisant les données PM2.5 pour évaluer l’exposition aux particules nuisibles. Les informations seront basées sur des données complètes pour 2024 et souligneront le besoin urgent d’action.
Aperçu du classement AQI : Les pays les plus pollués au monde en 2024
Selon les dernières données AQI, les pays suivants ont la plus mauvaise qualité de l’air :

1. Bangladesh (Classement AQI 1)
Moyenne AQI 2024 : 140
Le Bangladesh est le pays le plus pollué du monde en 2024. Les données AQI révèlent une moyenne dangereusement élevée de 140, indiquant des niveaux de pollution graves. L’AQI de janvier, par exemple, a atteint un niveau dangereux de 244, marquant l’un des pires mois en termes de qualité de l’air. Le pays fait face à plusieurs sources de pollution, y compris les émissions des véhicules, l’activité industrielle et la combustion de biomasse. Selon les directives PM2.5 de l’OMS, la moyenne du Bangladesh de 75 µg/m³ de PM2.5 dépasse largement la limite recommandée de 10 µg/m³, mettant en évidence davantage les risques pour la santé auxquels ses citoyens sont confrontés.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : Les niveaux de PM2.5 du Bangladesh (75 µg/m³) font partie des plus élevés au monde, en particulier pendant les mois d’hiver, où la brume est sévère. Cette haute concentration de particules fines contribue aux maladies respiratoires, aux problèmes cardiovasculaires et même à la mortalité prématurée.
- Impact sur la santé : Les habitants du Bangladesh sont régulièrement exposés à un air insalubre, ce qui entraîne une variété de problèmes de santé. L’OMS estime que l’exposition au PM2.5 peut réduire l’espérance de vie de plusieurs années.
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2. Pakistan (Classement AQI 2)
Moyenne AQI 2024 : 115
Le Pakistan se classe deuxième en termes de pollution de l’air en 2024. La moyenne AQI du pays de 115 suggère une qualité de l’air de modérée à mauvaise, avec des pics occasionnels dangereux, en particulier dans des centres urbains comme Lahore et Karachi. En janvier, l’AQI a atteint 200, reflétant des niveaux de pollution graves.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : Avec un niveau moyen de PM2.5 de 55 µg/m³, le Pakistan dépasse également le seuil recommandé par l’OMS. Les principales causes comprennent les émissions industrielles, le transport et les brûlis agricoles, qui sont tous répandus dans le pays.
- Impact sur la santé : La qualité de l’air au Pakistan est liée à une augmentation des maladies respiratoires, des allergies et des affections chroniques. La pollution de l’air est estimée à causer des milliers de décès prématurés chaque année au Pakistan.
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3. Inde (Classement AQI 3)
Moyenne AQI 2024 : 111
L’Inde occupe la troisième place du classement AQI en 2024. Avec une moyenne AQI de 111, la qualité de l’air en Inde varie de mauvaise à insalubre, dépassant souvent des niveaux dangereux dans des villes comme Delhi et Mumbai. La pollution atteint son pire niveau pendant les mois d’hiver, lorsque l’AQI a été connu pour dépasser 200.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : L’Inde fait face à un niveau moyen de PM2.5 de 48 µg/m³, bien au-delà des lignes directrices de l’OMS. Les principales sources de PM2.5 incluent les émissions des véhicules, les polluants industriels et les brûlis de cultures dans les zones rurales.
- Impact sur la santé : La mauvaise qualité de l’air en Inde entraîne une augmentation des maladies respiratoires, des maladies cardiaques et d’autres affections chroniques. La pollution de l’air dans le pays a causé un fardeau considérable sur les systèmes de santé publics.
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4. Bahreïn (Classement AQI 4)
Moyenne AQI 2024 : 103
Le Bahreïn se classe quatrième en 2024 avec une moyenne AQI de 103. Bien que l’AQI du Bahreïn n’atteigne pas les niveaux extrêmes observés en Asie du Sud, la qualité de l’air reste insalubre pour les personnes sensibles. L’AQI atteint son pic en hiver, comme dans d’autres pays du Moyen-Orient, en raison des tempêtes de poussière et des fortes émissions de véhicules.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : Le niveau moyen de PM2.5 au Bahreïn est de 38 µg/m³, toujours au-dessus des limites recommandées par l’OMS. Les principales sources de pollution de l’air sont la circulation, les émissions industrielles et les tempêtes de poussière naturelles.
- Impact sur la santé : Les résidents, en particulier ceux ayant des problèmes respiratoires préexistants, voient leur santé se détériorer pendant les mois de mauvaise qualité de l’air.
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5. Népal (Classement AQI 5)
Moyenne AQI 2024 : 100
Le Népal se classe cinquième avec une moyenne AQI de 100. Bien que cela place le pays dans la catégorie modérée en termes de qualité de l’air, la pollution de l’air augmente considérablement pendant la saison sèche, lorsque l’AQI dépasse souvent 150.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : Le Népal a une concentration relativement élevée de PM2.5 à 39 µg/m³. Les principaux contributeurs à cette pollution sont les émissions des véhicules, la déforestation et la combustion de biomasse pour la cuisson.
- Impact sur la santé : Les habitants du Népal sont vulnérables aux problèmes de santé liés à la pollution de l’air, en particulier ceux vivant dans des centres urbains comme Katmandou.
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6. Égypte (Classement AQI 6)
Moyenne AQI 2024 : 92
L’Égypte, classée sixième, connaît un niveau modéré de pollution de l’air avec une moyenne AQI de 92. Les problèmes de pollution du pays sont exacerbés par les activités industrielles, les émissions de transport et les tempêtes de poussière saisonnières, en particulier au Caire.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : Le niveau de PM2.5 en Égypte est de 35 µg/m³. La combinaison de la congestion du trafic et de la pollution industrielle entraîne des concentrations de PM2.5 constamment élevées.
- Impact sur la santé : L’exposition à des niveaux élevés de matières particulaires en Égypte présente des risques importants pour la santé, contribuant à une augmentation des maladies respiratoires et cardiaques.
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7. Émirats Arabes Unis (Classement AQI 7)
Moyenne AQI 2024 : 90
Les Émirats Arabes Unis (EAU) se classent septièmes en 2024, avec une moyenne AQI de 90. La qualité de l’air est relativement modérée, mais les niveaux de pollution augmentent pendant les mois d’été en raison des températures élevées et des temp
êtes de poussière.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : La concentration de PM2.5 dans les EAU est de 32 µg/m³, dépassant les limites de sécurité de l’OMS. Les principales sources de pollution sont les activités de construction, le transport et les émissions industrielles.
- Impact sur la santé : La pollution de l’air dans les EAU a été liée à des problèmes respiratoires, des irritations oculaires et des maladies cardiovasculaires. Les groupes vulnérables tels que les personnes âgées et les enfants sont particulièrement touchés.
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8. Koweït (Classement AQI 8)
Moyenne AQI 2024 : 89
Le Koweït se classe huitième avec un AQI de 89, reflétant une qualité de l’air modérée tout au long de l’année. Cependant, les niveaux de pollution peuvent atteindre leur pic pendant l’été en raison des tempêtes de poussière et des activités industrielles.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : Le niveau de PM2.5 au Koweït est de 34 µg/m³, posant des risques importants pour la santé lorsque l’exposition prolongée se produit.
- Impact sur la santé : L’exposition chronique à la pollution de l’air peut entraîner des maladies respiratoires et aggraver les problèmes cardiaques existants, en particulier dans les centres urbains.
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9. Tadjikistan (Classement AQI 9)
Moyenne AQI 2024 : 89
Le Tadjikistan partage le même AQI que le Koweït, avec une moyenne de 89. Comme beaucoup de pays d’Asie centrale, la pollution de l’air au Tadjikistan est causée par une combinaison d’émissions de véhicules, d’activités industrielles et de combustion de biomasse.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : Avec une concentration de PM2.5 de 34 µg/m³, le Tadjikistan dépasse les limites recommandées par l’OMS.
- Impact sur la santé : La mauvaise qualité de l’air présente un risque pour la santé publique, contribuant à des problèmes respiratoires et à des maladies cardiovasculaires.
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10. Kirghizistan (Classement AQI 10)
Moyenne AQI 2024 : 87
Le Kirghizistan complète le top 10 avec un AQI de 87. Bien que la qualité de l’air dans le pays soit relativement modérée, elle franchit fréquemment des niveaux malsains en raison de facteurs naturels tels que les tempêtes de poussière et la combustion de résidus agricoles.
Analyse de la qualité de l’air :
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- Levels de PM2.5 : Le Kirghizistan a un niveau de PM2.5 de 44 µg/m³, bien au-delà des lignes directrices de l’OMS.
- Impact sur la santé : L’exposition à ces niveaux de matières particulaires augmente le risque de problèmes respiratoires, en particulier pendant les mois d’hiver lorsque la pollution de l’air est à son apogée.
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Conclusion : Le besoin d’une action immédiate
Les données sur la qualité de l’air et les niveaux de PM2.5 pour 2024 dépeignent un tableau sombre pour les pays les plus pollués. Les classements ne sont pas seulement des chiffres ; ils représentent les risques sanitaires graves et les dommages environnementaux causés par la pollution de l’air. Du Bangladesh, le plus touché, au Kirghizistan, les risques associés à la mauvaise qualité de l’air sont largement répandus. Chaque pays doit de toute urgence adopter des réglementations environnementales plus strictes, réduire les émissions des sources industrielles et véhiculaires, et investir dans des technologies vertes.
Par le biais de la résolution des problèmes de qualité de l’air, ces nations peuvent améliorer la santé et le bien-être de leurs populations et contribuer à un avenir plus durable pour la planète. Il est temps que les gouvernements prennent des mesures décisives et que les individus soient conscients de l’air qu’ils respirent, favorisant les efforts collectifs pour réduire la pollution.
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